A l’initiative de ce courant, John
Watson : il va introduire le béhaviorisme en s’appuyant sur les
travaux de Pavlov. Dans cette théorie, la connaissance s’acquiert et ne se
transmet pas. Watson utilise le mot « behavior » : le seul objet d’étude
est le comportement produit et non la conscience de l’individu. Pour Watson, le
développement se conçoit comme une série de changements comportementaux qui
résultent des influences multiples de l’environnement. Et ainsi, par la seule
manipulation de l’environnement de la situation, on peut former les individus à
produire certains comportements. Pédagogiquement, le comportement n’est pas une
attitude ou une manière d’être du sujet mais une manifestation observable de la maîtrise ou non d’une connaissance. On apprend en associant un stimulus à
la réponse. On parle de comportementalisme.
Pour les béhavioristes, on ne peut se fier qu’au comportement, le seul objet d’étude observable dont on peut être sur. Scolairement, ces comportements peuvent être les réponses fournies à des questions, les démarches visibles de résolution de problème ou les attitudes sociales. L’installation de nouveaux comportements produit par un individu va se faire par l’association de "d’un stimulus à une réponse".
Dans le courant béhavioriste, la tête du sujet est
considérée comme une boîte noire qui permet d’enregistrer les comportements
observables et ainsi d’analyser la ou les démarches de résolution de problèmes.
On peut parler d’une sorte de "formatage" du sujet par
stimulus-réponse, pour favoriser ou défavoriser l'émission d'un comportement : on
nomme cette mise en œuvre le conditionnement classique.
Comme le développe Ivan Pavlov, un stimulus neutre peut devenir un stimulus conditionné lorsque l'on accompagne. Lorsqu'un stimulus neutre est associé à un stimulus inconditionnel, la réponse inconditionnelle produite va pouvoir devenir une réponse conditionnelle : le stimulus inconditionnel déclenche automatiquement une certaine réponse, la réponse inconditionnelle, qui deviendra conditionnelle si l’association stimulus neutre et stimulus inconditionnel est reproduite suffisamment de fois.
(Voir aussi sur Youtube « Pavlov et son
chien, l’apprentissage par conditionnement » de Cyril Maitre en novembre
2015)
Le comportementalisme a été introduit dans
l’enseignement suite aux recherches de Skinner. La théorie du
conditionnement opérant est donc une conception à prendre en compte : il
s’agit de renforcer un comportement par l’ajout
ou le retrait de stimulus. On parle donc de renforcements positifs et négatifs
(stimulus agréable ou retrait d’un stimulus désagréable) ou punitions positives
ou négatives (stimulus désagréable ou retrait d’un stimulus agréable).
Dans l'enseignement, l'influence du béhaviorisme propose
donc un apprentissage conditionné des
élèves et favorise un travail individuel de l'élève plutôt qu'une coopération
entre apprenants pour une meilleure efficacité.
Depuis les années 1980, l’enseignement scolaire est souvent assisté par ordinateur (E.A.O : Enseignement Assisté par
Ordinateur) à l’aide d’outils TIC complémentaires à un enseignement béhavioriste. Cela
rejoint par exemple, les serious
games mais
également d’autres outils didactiques comme des logiciels
de linguistique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire